TUNISIE : l'opposant tunisien Moncef Marzouki, condamné le 30 décembre à un
an de prison pour appartenance à une « association non autorisée »,
renonce à faire appel. Le Dr Marzouki, porte-parole du Conseil National pour les
Libertés en Tunisie (CNLT, non reconnu), a annoncé sa décision dans un
communiqué transmis, mardi 9 janvier, à l'AFP. Condamné à huit mois de prison
pour son appartenance au CNLT, il avait en outre écopé de quatre mois de prison
pour « diffusion de fausses nouvelles de nature à troubler l'ordre public »
pour avoir critiqué, lors d'un congrès, en octobre, au Maroc, la gestion du
Fonds de Solidarité Nationale (FSN), une caisse alimentée par des subventions
destinées au développement des zones pauvres en Tunisie. Faire appel « ne
servirait qu'à répéter une parodie de justice ». Et « je me refuse à y
participer »,
explique l'ancien président de la Ligue Tunisienne des Droits de l'Homme (LTDH)
dans son communiqué. - (AFP.)
Le Monde daté du jeudi 11 janvier 2001