DÉPÊCHES
TUNISIE :
après que le docteur Moncef Marzouki s'est refusé à faire appel
de sa récente condamnation à douze mois de prison ferme, c'est le procureur de
la République qui a décidé de prendre cette initiative. L'opposant et militant
des droits de l'homme déclare s'attendre à une aggravation de sa peine
« pour l'exemple ». Jeudi, le président de la Fédération internationale
des droits de l'homme (FIDH), Patrick Baudoin, avait appelé l'Union européenne
et la communauté internationale à cesser leur
« passivité complice » concernant les libertés en Tunisie, citant en
particulier le cas du docteur Marzouki.
Le
Monde daté du dimanche 14 janvier 2001